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D'une friteuse au Morgenster

Par admin les-deux-pins, publié le jeudi 14 mars 2024 16:15 - Mis à jour le jeudi 14 mars 2024 16:15
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D’une friteuse au Morgenster


Voici en deux mots résumée la carrière de
Philippe Malric , journaliste à Midi Libre…
Ce mercredi 13 mars , les 4°C ont eu l’opportunité dans le cadre de leur A.E.T. sur les Fake News, de rencontrer ce professionnel de l’information.
En effet M.Malric nous a raconté qu’il avait écrit son premier article
à 14 ans , sur un feu de friteuse , lors de son stage en entreprise , à l’époque en 4e Ensuite , il a fait des petits boulots d’été au journal
« La Provence », avant d’intégrer l’école de journalisme de Marseille. Son premier poste a été au service des sports de Midi Libre, il a travaillé à Millau et à Lunel. Depuis 2008 , il a rejoint l’équipe de l’édition de Sète et à partir de 2021 il rédige la page de Frontignan tous les jours . Ainsi il prépare « Escale à Sète ».
Les élèves ont pu interviewer le journaliste sur les études à mener.
Le plus difficile est de réussir le concours d’entrée dans une
des 14 écoles de journalisme. Il faut une bonne culture générale et s’intéresser à toute l’actualité . Ensuite pendant deux ans les étudiants sont formés à tous les média .
La journée de travail commence par une réunion de rédaction pour choisir les sujets, puis les rendez-vous s’enchaînent .L’ordre des articles peut changer jusqu’à une heure du matin, car on donne priorité au sujet « chaud », accident, décès de personnalité etc. Donc , personne ne compte ses heures, les équipes travaillent tous les jours en rotation , sauf le 30 avril , puisque le journal ne sort pas le 1er Mai.
Sur le terrain , M.Malric utilise un carnet et un stylo, le téléphone sert aussi pour la prise d’image, éventuellement il a recourt au service photo du quotidien. L’article sera rédigé sur ordinateur et sera aussi diffusé sur internet. Le plus rentable reste encore le journal papier par rapport à l’abonnement numérique .
Les difficultés de ce métier sont de rester neutre, et parfois des menaces de mort, mais c’est bien différent du statut des grands reporters qui partent dans les pays en guerre .
Les sources utilisées sont : les dépêches AFP et Reuter pour les événements nationaux ou à l’étranger, les contacts téléphoniques et les réseaux sociaux, qui servent à détecter une information .
Elle sera vérifiée et confirmée en croisant plusieurs informateurs : une cascade pour un tournage à Sète, une fuite de gaz au collège, des travaux quai Voltaire,des morts suite à des intempéries .
Le journaliste doit rester curieux, écouter les gens, être toujours en veille pour un salaire fixe de 2.700€ par mois.
Parmi les bons souvenirs de M.Malric : les interviewes d’artistes pour les festivals de Sète et ses déplacements à l’étranger pour un publi-reportage dans le désert ou pour des compétitions de rugby .
Pour les J.O. deux de ses confrères de Midi Libre ont loué un appartement à Paris , pour suivre les sportifs régionaux .
Dans un deuxième temps , les élèves ont pu décrypter des articles de quotidiens ou d’hebdomadaires grâce à la grille des 5W , puis en rendre compte à l’oral sous l’oeil attentif de notre invité . Scoop Toujours !
La documentaliste,Mme Morez.

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